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  • Administration, économie & politique
  • Économie générale
  • Dissertation

10 plans détaillés pour des dissertations en économie

Thèmes abordés.

Croissance économique , emploi , multiplicateur keynésien, libre-échange , innovation , marché financier , crise économique , capitalisme , productivité , réduction des effectifs, industrie , État-providence, mondialisation , échange de bien, échange de service, Heckcher, Ohlin, augmentation de liquidité, inflation

Résumé du document

Ce document comporte 10 plans détaillés répondant à des dissertations économiques portant sur des sujets divers tels que la croissance et l'emploi, le libre-échange, les enjeux du développement des marchés financiers, les crises économiques et autres.

  • Introduction
  • Plan détaillé
  • Plan développé avec transitions

[...] Mais ces mesures ne suffisent pas. Des idées émergent : promouvoir les investisseurs qui placent à long terme (fonds de pension, fonds souverains), action des banques centrales quand les bulles spéculatives Sujet 4 ; Vous vous interrogerez sur les points communs mais aussi les différences qui peuvent exister entre les différentes crises économiques compris celle des années 1970) qu'a connu le monde occidental depuis les années 1930 jusqu'à aujourd'hui. Il vous est demandé de réfléchir à un plan détaillé comportant une introduction et une conclusion. [...]

[...] Cette recherche de productivité semblerait entraîner des suppressions d'effectifs. Mais la dynamique productivité-croissance-emploi existe et il convient d'entrer dans ce cercle vertueux. Des réductions d'effectifs dans les entreprises condamnées à améliorer leurs gains de productivité A-Dans l'industrie : Nécessité de diminuer les coûts unitaires pour être compétitif et assurer la pérennité de l'entreprise. La robotique fait disparaître des effectifs ; les investissements de productivité dans une période de faible croissance aboutissent à de fortes réductions de main d'œuvre. Dans les services Remarque : problème de mesure de la productivité. [...]

[...] Si le libre échange a fait l'objet d'un soutien assez consensuel depuis 50 ans, il subit actuellement des critiques accentuées par la crise que nous traversons et se heurte à une remontée et à un renouvellement des pratiques protectionnistes. Ces critiques et ces tensions font-elles pour autant du libre-échange une doctrine et une pratique dépassée ? En réalité, si le libre échange souffre actuellement de dysfonctionnements évidents sa remise en question par un retour au protectionnisme n'apparaît pas une bonne solution (II). [...]

[...] Dans le même temps la montée du chômage dans les pays développés interroge sur la capacité de la mondialisation de ne faire que des gagnants. Dans quelle mesure les théories du libre-échange optimiste sur les effets de la mondialisation économique sont-elles validées par les faits ? Après avoir vu les théories classiques qui à partir de l'observation des échanges au 19[ème] siècle dressent un tableau optimiste de la mondialisation économique, l'analyse au niveau nationale montre que des gagnants et des perdants émergent au sein des salariés. [...]

[...] Plan : il existe une relation conjoncturelle entre emploi et croissance mais plus encore, il existe une relation structurelle entre emploi et croissance Il existe une interaction entre la croissance et le niveau d'emploi D'après la théorie keynésienne, la croissance économique peut augmenter le niveau d'emploi Multiplicateur keynésien Toutefois, l'augmentation de l'emploi en France n'est pas aussi importante que celle de la croissance Toutefois, d'après la théorie néoclassique, la demande de travail est indépendante de la croissance économique à long terme. En effet, les niveaux d'emploi et de salaire sont déterminés de manière autonome sur le marché du travail par la rencontre de l'offre et de la demande. Selon la théorie keynésienne, l'emploi créé par la croissance soutient l'économie à court terme. Mais la réciproque est aussi possible. [...]

  • Nombre de pages 16 pages
  • Langue français
  • Format .docx
  • Date de publication 22/08/2023
  • Consulté 3 fois
  • Date de mise à jour 22/08/2023

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exemple d'une dissertation economique

Méthodologie pour travailler l’économie et rédiger une bonne dissertation

  • Prépa Économique
  • 11 mai 2023
  • Adam Benali

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Major Prépa > Académique > ESH > Méthodologie pour travailler l’économie et rédiger une bonne dissertation

économie

Pour celles et ceux qui ont choisi cette spécialité, travailler l’économie est aussi indispensable que difficile. C’est une matière dont le coefficient est important et le programme incroyablement dense ! C’est en partie à cause de ça, c’est-à-dire du champ des possibles gigantesque qu’offre cette matière en termes de sujets, que l’économie est parfois, et à tort, considérée comme étant aléatoire.

Si, effectivement, se permettre des impasses ne fait que renforcer l’aléa des concours, maîtriser au contraire le programme sur le bout des doigts fait de l’économie une alliée aussi solide qu’indispensable dans la réussite de tes concours. C’est donc précisément pour ça que j’aimerais te proposer des conseils de méthodologie tant sur le fond (comment traiter un sujet et rédiger une dissertation) que sur la forme (comment écrire une copie visuellement agréable). Je vais te prodiguer des conseils qui m’ont été vraiment utiles pour progresser en l’économie, la méthodologie pour rédiger une bonne dissertation et surtout ne pas perdre le fil du programme. Bonne lecture !  

I) Méthodologie pour rédiger une bonne dissertation d’économie

Peu importe le sujet, trois choses doivent toujours figurer dans ta dissertation : des chiffres , un lien avec l’actualité présent dans la problématisation et les thèses de base portant sur le sujet tombé.

Pourquoi des chiffres en économie ?

Parce que la méthodologie de la dissertation a tendance à nous faire oublier une chose importante : l’économie n’est non pas une matière littéraire mais scientifique. Il faut appuyer ce qui est dit avec des chiffres et des sources les plus fiables possibles.

De plus, pour pousser l’aspect mathématique un peu plus loin, je tiens à rappeler que les récents rapports de jury ont mis l’accent sur le manque de formules mathématiques pour étayer les thèses qui vont avec (Solow, Smith et la loi des avantages absolus, Harrod-Domar et la condition d’une croissance équilibrée…). Or, c’est vraiment dommage parce que lorsqu’on fait des maths de prépa, ces formules sont en comparaison un jeu d’enfant, pour peu qu’on accepte d’y jeter un coup d’œil !

Pourquoi l’actualité en économie ?

Parce que comme me l’a souvent répété mon professeur d’économie, derrière chaque sujet se cachent un débat et une actualité . Pour chaque sujet, tu dois te demander quelle est l’actualité derrière et pourquoi ce sujet fait débat, pourquoi le concepteur a choisi ce sujet plutôt qu’un autre. L’idée est que derrière ce débat, il peut il y avoir un affrontement entre deux pans de l’économie. Ce qui est très intéressant dans la mesure où penser à cet affrontement peut dès ta réflexion sur le « pourquoi » du sujet te donner des pistes de pensée très pertinentes pour construire ton plan.

Si je prends l’exemple du sujet tombé cette année à l’ESCP (« Comment les révolutions technologiques influent-elles sur la croissance économique ? »), un possible point d’actualité présent derrière ce sujet (sans pour autant que ce soit le seul), qui par ailleurs fait dans ce cas également office de débat, est l’opposition entre ceux qu’on appelle les techno-optimistes (Mokyr, McAfee, Aghion), qui pensent que l’on est à l’aube d’une nouvelle révolution technologique, et ceux qu’on appelle les « techno-pessimistes » (Robert Gordon), qui au contraire pensent que toutes les grandes révolutions technologiques qui ont été le moteur de la croissance économique par le passé sont aujourd’hui derrière nous.

Attention toutefois !

Lorsque je parle d’actualité, je parle de l’actualité au sens large. C’est-à-dire de la situation de tel ou tel chapitre du programme (la croissance, le commerce international…) depuis ces dernières années. En effet, il faut bien garder en tête que certains sujets, lorsqu’ils tombent, sont attendus depuis plusieurs années. Donc, pour bien les analyser, réfléchir aux faits d’actualité en lien avec le sujet qui sont apparus cette année peut totalement être insuffisant. Ce fut notamment le cas du sujet de l’ESCP tombé en 2021 : « Un monde sans inflation ».

Par conséquent, si jamais tu fiches l’actualité selon les modules du programme, ce que je recommande, évidemment il est important de ficher les événements qui se déroulent au cours de l’année, mais il faut aussi que tu prennes du recul pour t’interroger sur la situation depuis ces dernières années de chaque partie du programme.

Pourquoi les thèses de base en économie ?

Parce que justement, un risque dans le fait de s’interroger sur l’actualité d’un sujet est d’oublier que ledit sujet remonte à beaucoup plus loin que ces dernières années. Effectivement, peu importe à quel point un sujet semble actuel, il y a toujours des thèses basiques que tu connais parfaitement qui se cachent derrière et que tu dois mettre dans ta copie justement pour montrer au correcteur que tu as bien les bases !

Travailler l’économie, c’est aussi savoir revenir aux essentiels.

B) La forme

Si le fond d’une copie est évidemment primordial, la forme l’est presque tout autant. Ta copie ne doit pas seulement être intéressante, elle doit aussi être agréable à lire. C’est pour ça qu’il faut que tu soignes ton écriture, mais aussi que t’écrives gros dans le cas où cette dernière serait vraiment mauvaise pour que le correcteur puisse la lire facilement.

Pour ce qui est de la présentation , je recommande de faire dans l’introduction cinq alinéas . Un pour l’accroche, un pour la partie définitions, un pour la problématisation, un pour la problématique et pour finir un pour l’annonce de plan. Pour ce qui est de cette dernière, je déconseille de faire une annonce de plan du type : « Dans une première partie, nous montrerons… puis dans une seconde partie… » Il est mieux de faire une annonce de plan plus fluide où tu te contentes de signaler que telle partie de ta phrase correspond à telle partie de ton plan grâce à des I, II, III. La raison est simplement que certains professeurs et correcteurs ne sont pas fans de la façon un peu scolaire d’annoncer le plan citée au-dessus.

Le développpement

Pour le développement, il est important pour la fluidité de faire un paragraphe introductif au début de chaque partie ainsi qu’un paragraphe transitoire à la fin de chacune d’entre elles, à l’exception de la dernière évidemment ! Tu commences le paragraphe introductif par un alinéa dans lequel tu introduis tes sous-parties mises en évidence par des A, B, C. C’est en quelque sorte une mini-annonce de plan de ta partie si tu préfères.

Ensuite, tu fais également un alinéa au début de chaque sous-partie, puis de nouveau un alinéa pour ton paragraphe transitoire (contrairement au paragraphe introductif, il faut sauter une ligne pour celui-ci). Ce paragraphe fait une rapide synthèse de ce que tu viens de dire pour ensuite en expliciter les limites et ainsi justifier le besoin d’une nouvelle partie.

Pour que ces conseils de mise en forme soient plus explicites, je te mets en pièce jointe ma copie notée 16/20 à Ecricome qui repose sur cette méthodologie.

Copie d’ESH Ecricome – 16/20

II) Travailler l’économie

Maintenant fin de la partie méthodologie et place à la partie travail !

Je l’ai déjà dit et je le répète, mais le programme d’économie est si vaste que cela en est presque absurde. C’est pourquoi il est vital, dans cette matière plus qu’aucune autre, d’avoir des méthodes de travail précises et efficaces. Si évidemment je ne pense pas qu’il existe de méthode universelle et qu’il faut que tu trouves (le plus rapidement possible) ce qui marche pour TOI, j’aimerais quand même t’en proposer trois qui m’ont vraiment permis de progresser en économie pour que tu puisses les essayer et, si jamais elles s’avèrent efficaces, les adopter !

A) Ne pas se reposer uniquement sur le cours d’économie professeur

C’est triste à dire, mais malheureusement tu ne peux pas te fier aveuglément à ton professeur. Cela ne signifie pas que ce dernier est mauvais, loin de là. Mais chaque professeur a sa pédagogie qui lui est propre et qui n’est pas forcément adaptée au profil de tous les étudiants.

De plus, le programme étant, une fois encore, gigantesque, tu n’es pas à l’abri d’un professeur décidant de faire l’impasse sur une partie du programme ou de boucler cette partie très rapidement. C’est pourquoi je te conseille de prendre ton éducation en main en utilisant d’autres ressources que le cours de ton prof.

Plus précisément, j’aimerais te conseiller deux livres d’économie qui m’ont pas mal aidé. Le premier est Le Précis d’économie d’Emmanuel Combe (qui a déjà été concepteur de sujet pour la BCE), si tu cherches à combler tes lacunes. Ce livre a le mérite de couvrir et d’expliquer la grande majorité des thèses présentes dans le programme d’économie (attention, il traite uniquement d’économie, tu ne trouveras donc aucune référence à la sociologie dedans). Le second est Économie, Sociologie et Histoire du monde contemporain (éditions Dunod, de K. Besozzi), si cette fois-ci tu cherches à accroître ton volume de connaissances, notamment grâce aux dissertations corrigées qu’il contient.

B) Ficher l’important

Je préfère le dire dès maintenant : face à la taille du programme d’économie, faire des fiches peut totalement se retourner contre toi si tu n’es pas efficace et si tu ne sais pas sélectionner l’information.

C’est pourquoi je recommande de tenir un carnet comme suit. Les pages du carnet sont divisées selon le nombre de chapitres au programme, et chaque chapitre est lui-même divisé en trois parties : une partie définitions, une partie citations et une partie chiffres. L’idée est de faciliter la sélection de l’information, mais aussi de diminuer le temps de fichage.

Mettre à jour ce carnet ne prend que 20 minutes par jour, et grâce à lui tu auras non seulement une bonne vue d’ensemble du monde économique grâce aux nombreux chiffres dont tu disposeras, mais tu seras également en mesure de fournir une copie riche, peu importe le sujet grâce aux données, aux citations et aux définitions. Ces dernières te permettront autant de faire des accroches séduisantes que des ouvertures intéressantes ou des transitions tout en finesse. Knowledge is power  !

Enfin, si tu es un khûbe ou un carré ayant fait le 2 en 1, je pense qu’il est également intéressant, maintenant que tu as déjà une vue d’ensemble sur le programme, de faire des fiches d’auteurs où l’idée serait tout simplement de ficher les nouvelles thèses/nouveaux auteurs que tu rencontres. Étant donné que tu connais déjà le programme, cela devrait être beaucoup plus rapide et utile que de ficher tous les auteurs lorsque tu découvres le programme en première année.

C) Suivre le cours d’économie au même rythme que le prof, ne pas travailler deux cours en même temps

Je sais que ce dernier conseil peut sembler contradictoire avec le premier, mais pas du tout. J’ai précédemment recommandé d’avoir un autre support au cours, mais bien sûr, je ne recommande en aucun cas de le substituer à ton professeur (sauf si bien sûr celui-ci saute une partie du programme ou s’il a une pédagogie qui ne fonctionne pas avec toi, dans ce cas n’hésite pas). Il est primordial d’éviter le piège tentant, surtout lorsqu’on refait une année, de travailler plusieurs cours à la fois.

Peu importe à quel point le programme est dense, tu auras totalement le temps de le terminer si tu parviens à travailler l’économie efficacement. Je sais qu’une des raisons pour lesquelles j’ai vraiment progressé en économie est le fait d’avoir travaillé à fond chaque chapitre avec mon professeur pendant que ce dernier était dessus.

Chaque chapitre durait entre deux semaines et un mois, et pendant ce laps de temps, le fait d’être en immersion totale dans le chapitre en question me permettait non seulement de le maîtriser presque à la perfection, mais aussi de me rappeler de 50 à 80 % de ce que j’avais appris même des mois après l’avoir travaillé. Ce qui est évidemment très utile à l’approche des révisions.

En outre, seule une immersion totale dans la matière te permettra de maîtriser et de te rappeler des différents chapitres. Sauf que cela te sera impossible, ou en tout cas très difficile, si tu choisis de jongler entre plusieurs chapitres en même temps.

D) Conseil bonus

POSE DES QUESTIONS. N’hésite pas, surtout si t’as des lacunes, à poser toutes les questions que tu as pour comprendre la matière le mieux possible. Peu importe si t’as l’impression de harceler ton professeur (Dieu sait que j’ai harcelé le mien). C’est ta réussite qui est en jeu, fais tout ce que tu peux pour devenir le ou la meilleure le plus rapidement possible. N’oublie pas que la prépa est une course et que ton temps pour franchir la ligne d’arrivée est limité !

Sur ce, j’espère sincèrement que certains de ces conseils te seront utiles. Je sais que la prépa peut être éprouvante, donc ne lâche rien et je te souhaite de tout cœur bonne chance pour cette année !

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