Commentaire et dissertation

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Thérèse raquin chapitre 1.

Thérèse Raquin chapitre 1. Emile Zola publie d’abord la nouvelle intitulée « un mariage d’amour » dans le Figaro. Elle connaît un vif succès. Un éditeur accepte en décembre 1867 de faire paraître le roman Thérèse Raquin . Son style novateur déstabilise et en janvier 1868, un certain Ferragus se livre à un réquisitoire véhément dans Le Figaro . Il y déplore une histoire choquante et des propos dégoûtants. C’est pourquoi, lorsqu’il publie la seconde édition en 1868, Emile Zola insère une préface dans laquelle il se justifie sur ses choix et développe une théorie embryonnaire de ce qui deviendra le Naturalisme .

Dans l’incipit de Thérèse Raquin , Emile Zola fait entrer son lecteur dans un lieu sordide qui semble se refermer sur nous.

Problématique: Nous pourrons alors nous demander en quoi cette première page annonce un dénouement tragique?

Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse.

Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble.

À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres.

À droite, sur toute la longueur du passage, s’étend une muraille contre laquelle les boutiquiers d’en face ont plaqué d’étroites armoires ; des objets sans nom, des marchandises oubliées là depuis vingt ans s’y étalent le long de minces planches peintes d’une horrible couleur brune. Une marchande de bijoux faux s’est établie dans une des armoires ; elle y vend des bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit de velours bleu, au fond d’une boîte en acajou.

Emile Zola, Thérèse Raquin , 1868. (chapitre 1)

Thérèse Raquin chapitre 1: plan détaillé du commentaire de texte

1. un lieu sordide, a. entrée dans un décor dégoûtant.

  • D’abord, Zola emploie le champ lexical de la saleté: « suant, crasse, sales, salies ».
  • De plus, le champ lexical des couleurs renforce cette première impression: « jaunâtres, blanchâtre, verdâtres, horrible couleur brune ». Ainsi, toutes les teintes suscitent l’écoeurement. D’une part, le suffixe péjoratif « -âtre »met en exergue la saleté des couleurs de ce lieu. D’autre part, la couleur brune sur laquelle la poussière et les salissures sont moins marquées est qualifiée de manière négative par l’adjectif « horrible ».

B. Un lieu lugubre

  • Tout d’abord, le lexique de la lumière est utilisé avec des termes tels que : « »clarté, brouillard, brouillard, nuit ». Ainsi, le magasin situé dans le passage apparaît comme un lieu plongé dans la pénombre.
  • D’ailleurs, l’antithèse à l’ouverture du deuxième paragraphe renforce cette impression: « par les beaux jours d’été… par les vilains jours d’hiver ». Paradoxalement, l’aspect lugubre de cet endroit est similaire en été comme en hiver comme en témoigne le parallélisme de construction de ces deux phrases.

2. Une description réaliste

A. une description minutieuse.

  • D’abord, le romancier se livre à une description en employant les procédés caractéristiques tels que le présent de l’indicatif « a ».
  • En outre, il utilise une multitude d’adjectifs qualificatifs qui permettent de caractériser le passage où va se dérouler l’action du récit. Nous pouvons citer par exemple l’énumération: « jaunâtres, usées, descellées ».
  • De plus, il utilise des éléments de mesure comme pour mieux nous aider à nous représenter l’espace: « ce passage a trente pas de long et deux de large ».
  • Par ailleurs, les propositions subordonnées relatives permettent d’apporter davantage de précisions sur le décor: « qui le couvre ».
  • Enfin, les phrases longues semblent adaptées à un texte descriptif et favorisent un rythme lent.

B. Un narrateur omniprésent

  • D’abord, le lecteur est guidé par le narrateur depuis les quais de Paris jusque dans la petite boutique: « au bout de la rue Guénégaud, passage du Pont-Neuf, boutiques, armoires etc ». Les lieux sont de plus en plus réduits, nous progressons des quais très ouverts jusqu’aux armoires.
  • Puis, le narrateur organise scrupuleusement cette présentation, agencée autour du découpage en paragraphes: « à gauche », « à droite ».
  • Or, le narrateur nous inclut dans cette marche par l’usage du pronom personnel « on ».
  • Enfin, le point de vue omniscient nous offre un récit subjectif grâce à l’emploi d’adverbes tels que « vaguement » ou encore « misérablement ».

C. Une rue commerçante

  • En effet, le lecteur perçoit d’emblée qu’il entre dans une rue commerçante, comme le montre le champ lexical du commerce: « étalages, vitrines, marchandises, boutiques ».
  • Puis, l’énumération « il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfants, des cartonniers » confirme cette impression.
  • Toutefois, cette boutique est inquiétante, comme si dans ce lieu, le temps s’était arrêté: « des objets sans nom, des marchandises oubliées là depuis vingt ans.

3. Préfiguration d’une issue tragique

A. une atmosphère étrange.

  • D’abord, un registre fantastique apparaît en filigrane avec l’emploi de termes comme « étrangement » ou « formes bizarres ». Le romancier semble introduire un registre qui se développera largement après la mort de Camille, notamment lors des bagarres entre Thérèse et Laurent mais aussi lors de leurs cauchemars.
  • D’ailleurs, il est intéressant de constater que la marchande vend des bijoux faux. Nous pouvons y voir une remarque sur le type de commerces de cette rue. Toutefois, cette évocation paraît mettre en lumière l’hypocrisie du milieu petit-bourgeois dans lequel évolue Thérèse.

B. Annonce d’une fin tragique

  • Puis, la métaphore employée pour décrire les boutiques, « laissant échapper des souffles froids de caveau », est surprenante. Effectivement, elle compare ces lieux à des cimetières ce qui semble préfigurer la mort du ou des personnages principaux. Pourtant l’auteur ne les a pas encore présenté aux lecteurs.
  • Ensuite, un lexique de la mort jalonne ce passage: « caveau, ténèbres, trous lugubres ».
  • Enfin, la dernière phrase, « elle y vend des bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit de velours bleu, au fond d’une boîte en acajou », repose sur une antithèse. « Quinze sous » est une somme relativement modeste. Cependant, « délicatement » et « velours bleu » tendent à valoriser cette bague de peu de valeur. Par ailleurs, cette évocation de la petite boîte ouverte et du fait qu’elle est en acajou n’est pas sans évoquer un cercueil.
  • Ainsi, Zola nous plonge d’emblée dans un registre tragique. En effet, les protagonistes ne sont pas encore présentés qu’ils semblent condamnés (par leur milieu? par leur destin?) à la mort.

Conclusion Thérèse Raquin chapitre 1

Ainsi, Zola se livre à une description réaliste d’un endroit sordide. En effet, ce lieu commerçant semble porter le sceau de la mort. Cet incipit est donc surprenant car, avant même de présenter le personnage éponyme, il annonce la mort.

Nous espérons que ce plan détaillé « Thérèse Raquin chapitre 1 » a pu t’aider dans ton travail. N’hésite pas à poser des questions en commentaire. Tu aimeras peut-être les fiches suivantes:

– Thérèse Raquin (chapitre 21)

– Thérèse Raquin (chapitre 32)

– Thérèse Raquin (chapitre 13)

– Fiche sur le Naturalisme

– Biographie d’Emile Zola

4 réflexions sur « Thérèse Raquin chapitre 1 »

Bonjour. est-ce que vous pouvez aussi décrire les habitants et les passants dans ce chapitre 1?

Bonjour, qu’entends-tu par là?

pourriez vous m’expliquer en quoi ce chapitre 1 est il naturaliste s’il vous plait ?

Bonjour, En fait, il faut rappeler que Thérèse Raquin est un livre publié par Zola au début de sa carrière littéraire. On le voit avec la préface, la préoccupation naturaliste est là mais l’écriture naturaliste va évoluer avec la série des Rougon-Macquart. Pour cet extrait précisément, on est plutôt dans une description réaliste que naturaliste au sens strict.

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Thérèse Raquin

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Thérèse Raquin  

Thérèse Raquin is a clinically observed, sinister tale of adultery and murder among the lower orders in nineteenth-century Paris. Zola's dispassionate dissection of the motivations of his characters, mere ‘human beasts’ who kill in order to satisfy their lust, is much more than an atmospheric Second Empire period-piece. Many readers were scandalized by an approach to character-drawing which seemed to undermine not only the moral values of a deeply conservative society, but also the whole code of psychological description on which the realist novel was based. Together with the important ‘Preface to the Second Edition’ in which Zola defended himself against charges of immorality, Thérèse Raquin stands as a key early manifesto of the French Naturalist movement, of which Zola was the founding father. Even today, this novel has lost none of its power to shock. This new translation is based on the second edition of 1868. The Introduction situates the novel in the context of Naturalism, medicine, and the scientific ideas of Zola's day.

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Ou consultez nos catégories populaires..., analyse de thérèse raquin d’emile zola : le naturalisme.

Emile Zola (1840 – 1902) a inauguré un nouveau mouvement qui lui-même a appelé naturalisme. Dans la préface de Thérèse Raquin, il parle de «groupe d’écrivains naturalistes auquel j’ai l’honneur d’appartenir.” On peut parler de bluff, car un tel groupe n’existait pas, ni le naturalisme, d’ailleurs, ou plutôt, ils commençaient seulement à exister.

La naturalisme était influencé par les sciences, la médecine expérimentale et les débuts de la psychiatrie. Ses principes visaient à renforcer certains caractères du réalisme, et à pouvoir vérifier de manière expérimentale le rôle sur l’individu et le groupe des déterminismes sociaux et biologique.

Zola a innové avec le naturalisme pour se distinguer de ses prédécesseurs. Cette distinction reposait principalement sur sa démarche scientifique. Il s’agissait d’observer des faits de manière objective selon leurs rapports de cause à effet.

Emile Zola écrit avec une rigueur scientifique Thérèse Raquin

Thérèse Raquin est l’un des romans de Zola où celui-ci applique à la littérature une méthode scientifique. Ce livre a reçu après la publication un torrent de critiques. Zola a été accusé de l’avoir écrit dans le seul but de dépeindre des scènes scandaleuses. Or, Thérèse Raquin est une «étude» dans laquelle la psychologie des personnages remonte à ses causes physiologiques. Dans la préface de la deuxième édition, Zola évoque « des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. » Il a voulu mettre en scène les « passions, les poussées de l’instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d’une crise nerveuse ».

Cette allusion à la typologie médicale des humeurs était populaire dans le milieu du dix-neuvième siècle où la constitution humaine pouvait être classée en plusieurs types. Les plus courants sont les sanguins (prédominance du sang) et les nerveux (les nerfs), puis les colériques (la bile jaune), les flegmatiques (le phlegme) et les mélancoliques (la bile noire, associée plus tard, avec les nerfs).

L’analyse de deux tempéraments opposés

Zola a voulu, par son “étude”, observer ce qui se produirait si deux tempéraments opposés mis en contact les amènerait à agir comme des aimants, les opposés s’attirant mutuellement.

Thérèse Raquin est une femme nerveuse. La vraie nature de son tempérament est cependant voilée par son mariage avec le flegmatique Camille et par l’environnement dans lequel ils évoluent : une boutique sombre, claustrophobique, qui évoque irrésistiblement un aquarium. Au fond d’elle-même cependant, Thérèse couve les passions les plus violentes.

Zola était également influencé par le travail de l’historien Hippolyte Taine. Dans son “Histoire de la littérature anglaise”, Taine avance que la nature d’une nation est déterminée par des lois comparables à celles du monde naturel. Chaque événement historique dépend selon lui de trois conditions : le milieu (environnement géographique et climat) ; la race (l’homme, son corps physique, sa place dans l’évolution biologique) ; le moment. Une méthode expérimentale comparable à celle utilisée en médecine peut servir à les étudier,

Zola a fait de ces concepts les déterminants d’une histoire individuelle : l’origine, le plan social et environnemental de l’action. Cette triade déterministe se reflète clairement dans Thérèse Raquin. Le tempérament nerveux du personnage de Thérèse, par exemple, est renforcé par des facteurs héréditaires : Thérèse est en effet d’origine africaine.

Au fil du déroulement de l’intrique, l’auteur explore les manœuvres utilisées par les deux protagonistes-tempéraments pour assouvir leurs désirs. Les passions de Thérèse et Laurent s’exacerbent, leurs actions deviennent de plus en plus téméraires, jusqu’à être sanctionnées par un acte impensable. Zola dissèque méticuleusement les pensées et actions du couple, ainsi que l’impact décisif de l’acte sur leur relation.

Les protagonistes s’enferment peu à peu dans une spirale vertigineuse où ils perdent tout contrôle d’eux-mêmes, se comportant de manière passionnelle et presque animale, entraînés dans ce désordre organique jusqu’à la dernière scène d’un horrible réalisme.

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Thérèse Raquin Introduction

Women like sex, and other shockers.

This scintillating tale of sex, murder, and revenge made author Émile Zola pretty famous. Why , you ask? Well, when Thérèse commits adultery with her lover, Laurent, their affair leads to the murder of Thérèse's husband, Camille. These paramours-turned-murderers then spend the rest of the novel struggling to hide their secret.

But isn't every daytime soap pulling that plotline out at least once a year? What's the big deal?

The big deal is this novel was first serialized in 1867. Which means that it was published in a series of segments in a French journal called L'Artiste , and way back then, this kind of writing was sure to cause an immediate public scandal.

Adultery, pornography, violence, "immoral" behavior… Thérèse Raquin 's got it all. Its critics denounced the work as "putrid literature." Some even declared that Zola had no literary talent whatsoever. Ouch.

As you've probably guessed by now, the novel was immediately banned in France. Luckily for us, the ban was lifted. Besides, banned books rule —haven't you heard?

Oh, and it wouldn't be fair to Zola if we didn't tell you what his response was to all this harsh criticism. Zola defended himself by writing a Preface to Thérèse Raquin that has now become famous. Or infamous , you might say.

The Scientific Novel

This Preface was published in the second printing of the novel in April 1868. In it, Zola writes that critics are wrong to accuse the novel of being obsessed with sex and violence. He argues that his characters shouldn't be judged in moral terms. He says his goal was simply to present his characters as a scientist would....

A what? Yes, you read that correctly: Zola wanted to equate the role of the novelist with that of the scientist. A scientist studies his subjects from an objective and detached position. He isn't concerned with questions of right and wrong, good or bad.

He only describes what he observes in a neutral and straightforward way. And this scientific objectivity is what Zola wanted to bring to Thérèse Raquin. At least, that's what he claimed .

If that novel-cum-science move sounds kind of wacky to you, we should mention that Zola was living in a century when empiricism was just getting really popular. Charles Darwin had recently published his famous On the Origin of Species —he's the guy who came up with the whole "survival of the fittest" idea.

And Zola spent a lot of time studying the philosophy of figures like Auguste Comte, who argued that the only way to understand how the world works is by using scientific observation. So, he was surrounded by new, shiny science-stuff that clearly influenced his approach to literature.

Basically, we think Zola was trying to say that Thérèse Raquin is his attempt at what us writers might call a character study—a close investigation of human behavior. You know, all the zany things that people do when they get together, from having sex to killing each other.

Yep, Zola's empirical eye for what makes people tick makes this book one delicious drama.

What is Thérèse Raquin About and Why Should I Care?

"Look at me, look at me, I'm only interested in science, not morality," said Zola. And no one believed him, ever. Why?

Thérèse Raquin raises many questions of morality—the work forces us to ask ourselves what's right and wrong. So while Zola insisted that he only wanted to examine his characters as objectively as possible, the way a scientist studies lab rats or guinea pigs, we think dude had it all wrong.

Or at least mostly wrong. About his own writing, and the work the novel does on us.

See, science can't ever really exist outside of ethical concerns. Come on, haven't you ever heard debates over cloning or stem cell research ? Stem cell research is used to treat diseases, but what makes it controversial is that it sometimes involves the creation, use, and destruction of human embryos.

And not everyone agrees with that.

The bottom line here is that it's actually impossible to talk about science without asking ourselves what is good or bad for our shared society. And we think that, just as scientists don't do their experiments in moral vacuums, authors also don't write their lifeworks in morality-free bubbles.

While Zola claims that his novel is a purely scientific document, no writer can be completely objective when it comes to portraying human beings. (Even if that should be a goal of literature… which we think is a questionable proposition, in and of itself.)

Plus, as readers, it's pretty hard to stick with a group of characters for hundreds of pages and not make any moral judgments about them. Do you sit around watching Bad Girls and think, oh man, what an interesting study of human life—and never make any judgey-judgey comments about what they're doing to your friends?

We didn't think so. And personally, we're glad that Zola's novel raises important questions about the relationship between science, literature, and morality that remain relevant today.

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Thérèse Raquin

Pour emile zola, thérèse raquin citations et analyse.

« Dans Thérèse Raquin , j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair ». Emile Zola, 1867 "Préface"

En décrivant Thérèse et Laurent (respectivement) comme « dominés par leurs nerfs et leur sang », Zola ne positionne pas ses personnages comme de simples types ou stéréotypes. Au contraire, il dessine une théorie contemporaine des comportements humains, qui stipulait que la personnalité et les « tempéraments » étaient déterminés par la composition physique avec l’entière prédominance du sang, des nerfs et d’autres substances. Toutefois, il est aussi possible de comprendre cette citation comme une réponse aux critiques. Tout au long de la « Préface », Zola rappelle les réactions scandalisées et les incompréhensions apparentes des premiers critiques de Thérèse Raquin. Mais si Thérèse Raquin peut-être résumé aussi efficacement que Zola le fait ici, l’incompréhension prolongée des critiques n’est-elle pas à la fois absurde et idiote ? Et depuis que ce roman est vraiment devenu une « étude » plus objective des affections « prédéterminées », de telles accusations médisantes ne semblent-elles inappropriées ?

« Elle resta l’enfant élevée dans le lit d’un malade ; mais elle vécut intérieurement une existence brûlante et emportée. Quand elle était seule, dans l’herbe, au bord de l’eau, elle se couchait à plat ventre comme une bête, les yeux noirs et agrandis, le corps tordu, près de bondir». Narrateur

Ce passage décrit l’enfance de Thérèse , qui pour de nombreuses années établit le modèle de sa vie adulte. Même si elle semble docile en apparence et dévouée à son cousin malade Camille, Thérèse à une vie intérieure qui est tout sauf calme. Elle est dotée d’une imagination folle et transpire l’agressivité. A l’âge adulte, Thérèse vit cette « double vie » de manière encore plus extrême ; elle affecte une passivité extrême et une obéissance en présence de Camille et de sa mère, mais elle s’adonne à sa nature vicieuse et animale dans ses ébats et ses complots meurtriers avec Laurent.

« Au fond, c’était un paresseux, ayant des appétits sanguins, des désirs très arrêtés de jouissances faciles et durables. Ce grand corps puissant ne demandait qu’à ne rien faire, qu’à se vautrer dans une oisiveté et un assouvissement de toutes les heures ». Narrateur

Ici, Zola explique un des points centraux de l’ironie du personnage de Laurent. Malgré son apparence de force physique et de vigueur sexuelle, le jeune homme ne souhaite rien de plus que d’abandonner ces capacités. Son amour, de plaisirs sans aucune exigence et toujours prévisibles, Laurent est en fait très semblable à Camille, qui est par ailleurs présenté comme le fleuret de Laurent. C’est une des nombreuses ironies de Thérèse Raquin : que deux personnalités si différentes, une "forte" et une "faible", puissent partager autant de valeurs.

« La nature et les circonstances semblaient avoir fait cette femme pour cet homme, et les avoir poussés l’un vers l’autre. À eux deux, la femme, nerveuse et hypocrite, l’homme, sanguin et vivant en brute, ils faisaient un couple puissamment lié. Ils se complétaient, se protégeaient mutuellement». Narrateur

Ce passage décrit Thérèse et Laurent à l’apogée de leur liaison. Mais même s’ils sont enivrés de passion, l’astucieux Zola avait conçu ce passage en résonnance avec d’autres parties du roman. Dans sa description de l’enfance de Thérèse, Zola déclare que son héroïne est « comme un animal », maintenant, Thérèse a trouvé l’amant parfait pour l’aider à libérer son côté animal. Mais ce passage préfigure également les changements et évolutions qui déstabiliseront les protagonistes. Ainsi, avant le meurtre de Camille, Thérèse et Laurent étaient capables de se protéger l’un l’autre ; après le crime ils ressentent seulement de la vulnérabilité lorsqu’ils sont ensemble.

« Et la pauvre mère voyait son fils roulé dans les eaux troubles de la Seine, le corps roidi et horriblement gonflé ; en même temps, elle le voyait tout petit dans son berceau, lorsqu’elle chassait la mort penchée sur lui. Elle l’avait mis au monde plus de dix fois, elle l’aimait pour tout l’amour qu’elle lui témoignait depuis trente ans. Et voilà qu’il mourait loin d’elle, tout d’un coup, dans l’eau froide et sale comme un chien ». Narrateur

Les souvenirs de Mme Raquin distillent une terrible ironie du sort. Camille n’est pas décédé lorsqu’il était affaibli ni quand il était aux portes de la mort, mais bien plus tard après être sorti de son berceau (quand la mort tentait encore et encore « de l’emporter ») et d’avoir à peine eu le temps de devenir un jeune homme indépendant. Mme Raquin constate ce sombre coup du sort, mais ce qu’il l’émeut le plus est la solitude dans la mort de Camille et l’horreur de son destin : « son corps rigide et terriblement gonflé ». Ainsi, Camille semble torturé et impuissant, mais son cadavre reviendra en force torturer ses deux assassins, Laurent et Thérèse.

« Pendant plus d’une année, Thérèse et Laurent portèrent légèrement la chaîne rivée à leurs membres, qui les unissait ; dans l’affaissement succédant à la crise aiguë du meurtre, dans les dégoûts et les besoins de calme et d’oubli qui avaient suivi, ces deux forçats purent croire qu’ils étaient libres, qu’un lien de fer ne les liait plus ». Narrateur

« Pendant plus d’un an, Thérèse et Laurent portèrent avec légèreté la chaîne qui était attachée à leurs membres, les liant ensemble. Dans l’effondrement mental qui suivit la crise aiguë du meurtre, dans les sentiments de dégoût et le besoin de calme et d’oubli qui suivit, les deux prisonniers purent imaginer qu’ils étaient libres et qu’aucun lien de fer ne les unissait ». Narrateur.

A ce moment de l’histoire, Thérèse et Laurent ne sont pas encore mariés et n’ont pas succombé au désespoir, à l’enfermement ni au désarroi que leur mariage leur apportera. Parce qu’ils sont physiquement séparés la plupart du temps, ils peuvent maintenir l’illusion d’une certaine liberté. Le narrateur omniscient de Zola est explicite à ce sujet : ce n’est qu’une illusion. Il y a très certainement de l’anxiété dans les liens entre Thérèse et Laurent, mais en réalité, ils n’ont que peu liberté pour se rebeller contre leur captivité ou encore pour échapper à la dynamique autodestructrice qui a commencé avec le crime de Camille.

« Et chaque semaine ramena un jeudi soir, chaque semaine réunit une fois autour de la table ces têtes mortes et grotesques qui exaspéraient Thérèse jadis. La jeune femme parla de mettre ces gens à la porte ; ils l’irritaient avec leurs éclats de rire bêtes, avec leurs réflexions sottes. Mais Laurent lui fit comprendre qu’un pareil congé serait une faute ; il fallait autant que possible que le présent ressemblât au passé ; il fallait surtout conserver l’amitié de la police, de ces imbéciles qui les protégeaient contre tout soupçon ». Narrateur.

Dans un roman où les personnages principaux changent de manière si radicale, les personnages mineurs sont curieusement incapables de la moindre évolution. Le vieux Michaud, Grivet, et le reste des invités des soirées du jeudi étaient insupportables pour Thérèse dès le départ et le resteront jusqu’à la fin. L’ironie est que plutôt que désirer le départ de ces « imbéciles » avec leurs « éclats de rire stupides et leurs remarques idiotes », Thérèse est forcée de les endurer afin de ne pas souffrir d’un sort pire : la découverte de leur crime. Aussi, les invités du jeudi n’ont pas besoin de faire quelque chose de particulier pour aider Thérèse et Laurent à survivre ; encore une autre ironie, les Michaud et Grivet se trouvent en fait utiles en restant simplement d’ennuyeux et inutiles parasites.

« Une rage sourde s’était emparée de Laurent. Il creva la toile d’un coup de poing, en songeant avec désespoir à son grand tableau. Maintenant il n’y fallait plus penser ; il sentait bien que, désormais, il ne dessinerait plus que la tête de Camille, et, comme le lui avait dit son ami, des figures qui se ressembleraient toutes feraient rire ». Narrateur.

Techniquement, la seule personne que Laurent peint au cours du roman est Camille. Le premier tableau que Laurent tente d’exécuter est le portrait du fils choyé de Mme Raquin, puis, à chaque fois qu’il revient à sa peinture, il trouve que chaque visage créé est hanté par l’homme noyé. Même les chats et les chiens de Laurent ressemblent étrangement au cadavre de Camille. Cette situation peut-être perçue comme comique ou tragique. L’ami peintre de Laurent, qui regarde tout cela de loin et son manque de connaissance de la vie de Laurent, considère avec humour ; Laurent se voit piégé dans une tragédie de talent gâché et d’obsession dont il ne peut s’échapper.

« La pensée du suicide lui devint lourde, lorsqu’elle songea tout d’un coup à l’ignorance qu’elle emporterait dans la tombe ; là, au milieu du froid et du silence de la terre, elle dormirait, éternellement tourmentée par l’incertitude où elle serait du châtiment de ses bourreaux. Pour bien dormir du sommeil de la mort, il lui fallait s’assoupir dans la joie cuisante de la vengeance, il lui fallait emporter un rêve de haine satisfaite, un rêve qu’elle ferait pendant l’éternité ». Narrateur.

L'histoire atteint ce stade ultime lorsque Mme Raquin a découvert le meurtrier et a renoncé à ses anciennes croyances en Dieu et la bonté. En effet, elle a réalisé que « la réalité de la vie telle qu’elle était, embourbée dans un bourbier de passion. Dieu était mauvais". Il est néanmoins possible de lire ce passage en référence avec « l’éternité », impliquant une sorte de vie dans l’au-delà. Mais il ne s’agit plus ici de la vie après la mort des Chrétiens où la vertu est récompensée ; c’est un état approchant les limites du néant ou de « l’insensibilité », un état que Mme Raquin ne ressentira que si elle réussit à venger Camille.

« Et brusquement Thérèse et Laurent éclatèrent en sanglots. Une crise suprême les brisa, les jeta dans les bras l’un de l’autre, faibles comme des enfants. Il leur sembla que quelque chose de doux et d’attendri s’éveillait dans leur poitrine. Ils pleurèrent, sans parler, songeant à la vie de boue qu’ils avaient menée et qu’ils mèneraient encore, s’ils étaient assez lâches pour vivre. Alors, au souvenir du passé, ils se sentirent tellement las et écœurés d’eux-mêmes, qu’ils éprouvèrent un besoin immense de repos, de néant ». Narrateur.

Ici, Thérèse et Laurent ont tout juste découvert qu’ils avaient le même projet d’assassinat ; Thérèse tient son couteau et Laurent prépare le verre d’eau contenant le poison. Ils ont vraiment atteint cette extrémité, non pas parce qu’ils ont de forts désirs ou sont en compétition, mais parce qu’ils sont trop faibles pour rester dans cet état. Les deux assassins semblent comprendre et partager cette faiblesse, et cette réalisation qui finit par les réconcilier. Pour une fois, “Il leur sembla que quelque chose de doux et d’attendri » et non quelque chose de désagréable et détestable, les conduit enfin l’un vers l’autre.

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Thérèse Raquin

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Thérèse has lived with her aunt, Madame Raquin , and cousin, Camille , since she was two years old. Her father took her to Madame Raquin shortly after her mother died. Thérèse thus grew up alongside Camille outside of Paris, where Madame Raquin owned a haberdashery. Because Camille was always sick, Madame Raquin doted on him. Thérèse slept in the same bed as her cousin, and though she adopted a passive attitude, she yearned for a more exciting life. But she knew that was impossible: Madame Raquin expected her and Camille to marry.

Shortly after the wedding, Camille announces that he wants to move to Paris. Madame Raquin has sold her haberdashery but decides to open a new store in Paris. In this way, she’s able to financially help Camille and Thérèse while also keeping them in her life. The store Madame Raquin finds is in a depressing alleyway, but she doesn’t care because it was cheap—so cheap that she hardly has to dip into her savings. Both Camille and Thérèse are disappointed by the store and the apartment above it, which is where they’ll live. However, Camille doesn’t mind: he dreams of working in a large office and plans to spend most of his time there.

It isn’t long before Camille finds a job and settles into his new life, but Thérèse is still unhappy. She particularly hates it when Camille and Madame Raquin host friends every Thursday night to play dominoes. Each week, Madame Raquin’s old friend Michaud —who used to work for the police—comes with his son, Olivier (who currently works for the police) and Olivier’s wife, Suzanne . Camille also invites his older coworker, Grivet , a man he respects because he earns a high salary. Thérèse suffers quietly through Thursday evenings, finding the gatherings dreadfully boring.

One day, though, Camille brings home a new coworker. His name is Laurent , and he used to play with Camille when he was a boy. Madame Raquin and Camille are delighted to have him, especially because he earns a high salary. But Laurent quickly shocks them by talking about how he doesn’t care about his job—he just wants to lead an “idle” life of painting nude women and satisfying his desires. Camille is scandalized by what he says, but Thérèse feels suddenly awoken by Laurent’s presence. He’s powerful and strong, and she’s fiercely attracted to him. As he talks about the nude models he used to paint, he makes direct eye contact with Thérèse.

Laurent offers to paint Camille’s portrait. Madame Raquin and Camille are delighted and arrange for him to come each day after work. As he paints, he can feel Thérèse smoldering with desire behind him. He considers starting an affair with her and decides to do it—he can tell she wants to, and he has no reason to hold back, since he’s always looking for pleasure. On the evening he finishes the portrait, he and Thérèse finally have a moment alone. He grabs her and plants a ferocious kiss on her lips. She protests for a moment but then gives herself over to his embrace.

Thérèse and Laurent embark on a passion-filled affair. Laurent makes excuses to leave work and then sneaks over to the haberdashery, where he comes up a rear staircase that leads into Thérèse’s room. The two lovers have never felt such intense desire, and Thérèse makes no effort to be quiet, despite the fact that Madame Raquin is just downstairs in the haberdashery. When Laurent worries about getting caught, Thérèse tells him not to worry—Madame Raquin and Camille are oblivious. Still, Laurent is almost frightened by the intensity of his passion for Thérèse, since he has never desired anyone quite so much. His insatiable yearning for her becomes especially problematic when his boss tells him that if he leaves work one more time during the day, he’ll lose his job. Suddenly, he and Thérèse have no way of seeing each other, which makes their passion feel all the more overwhelming.

Laurent keeps visiting the haberdashery and attending the Thursday evening gatherings, even after he and Thérèse stop seeing each other. Finally, after an agonizing period, Thérèse makes up an excuse to leave home one evening, claiming that she needs to collect an outstanding payment. She rushes to Laurent’s apartment, where they feverishly make love and lie in each other’s arms. As Thérèse prepares to leave, she and Laurent talk about how they can’t bear the thought of not continuing their affair. They need to be together. If only Camille were out of the picture, they’d be able to live happily and get married—a thought that leads them to contemplate how they could get rid of Camille. It’s possible, they note, to murder someone without leaving a trace. Laurent then assures Thérèse that he’ll figure everything out. If she doesn’t hear from him for a while, she should rest assured that he’s working on making it possible for them to be together.

One day, weeks later, Camille, Thérèse, and Laurent do a daytrip to Saint-Ouen on the outskirts of Paris. In the evening, they stop at a crowded restaurant that also rents out rowboats for people to take onto the Seine. Laurent suggests that they go for a row before dinner, and as they get in the boat, he whispers to Thérèse that he’s going to push Camille overboard. She hesitates for a moment but then gets in when Camille—who’s afraid of water—makes fun of her for being nervous. When nobody can see them, Laurent grabs Camille, strangles him, and tosses him into the river, though not before Camille bites out a chunk of his neck . Laurent then capsizes the boat and swims to Thérèse, who has fainted. A group of rowers come to their rescue, and Laurent says Camille was dancing in the boat and tipped it over—an account that the rowers, who didn’t actually see what happened, not only accept but also perpetuate, telling everyone on land that they watched as Camille capsized the boat and Laurent saved Thérèse.

Thérèse is beside herself. She pretends to feel sick so she doesn’t have to talk to anyone, but her thoughts about what happened legitimately give her a fever. The owners of the restaurant let her lie in bed while Laurent goes back to Paris to break the news. He goes to Michaud and Olivier first, wanting to appear innocent and forthcoming to the two policemen. They believe him without reservation and offer to go tell Madame Raquin themselves, which relieves Laurent because he doesn’t think he could muster the appropriate tears to tell the old woman.

In the coming days, both Thérèse and Madame Raquin stay in bed. Thérèse puts off seeing Madame Raquin, dreading the moment she has to face her aunt’s grief—and for good reason, too, since Madame Raquin can hardly function due to sadness. Finally, though, Thérèse gets out of bed and encourages her aunt to do the same. The next day, they reopen the haberdashery, and life eventually goes back to normal, though now Madame Raquin is saddled with a heavy grief. Laurent and Thérèse, on the other hand, pass the days without remorse. Sometimes they think about Camille, but for the most part they focus on their daily lives. They don’t rush into getting married, since that would look suspicious. In fact, they don’t even see much of each other, though Laurent visits the haberdashery to stay on Madame Raquin’s good side. He also starts a relationship with a young nude model, not feeling bad about betraying Thérèse; they’ll get married eventually, he knows, but for now he’s just enjoying a bit of pleasure. But then the model leaves him.

Because his lust has been reawakened, Laurent asks Thérèse if they can sleep together, but she refuses, saying they have to be careful. He points out that they’ve waited 15 months, so Thérèse agrees to get married. To make this happen, she acts depressed around Madame Raquin, prompting the old woman to ask for advice from Michaud, who says Thérèse clearly needs a new husband. Madame Raquin objects at first but soon agrees, though she doesn’t want to bring a stranger into her life. Around this time, Laurent makes a point of attentively asking Thérèse how she’s doing in front of everyone. Michaud sees him treat her kindly and pulls Madame Raquin aside: Laurent would be the perfect new husband, he says. Madame Raquin loves the idea. She already trusts him and sees him as a son, so she consents. The arrangements are made.

While waiting for their wedding day, both Laurent and Thérèse find themselves unable to sleep, but not because they’re excited. Rather, they both feel terrified at night. Ever since they decided to go through with getting married, they’ve been haunted by thoughts of Camille. Thinking they’ll be able to sleep better when they’re together, they look forward to their first night as newlyweds. However, when the time comes, they find that their nerves are even worse when they’re around each other. They can’t touch without seeing images of Camille’s drowned corpse. For the first few nights, they don’t even lie down. When they finally do, they feel as if Camille’s bloated body is between them. Distressed, they begin to resent each other. Laurent starts renting an apartment just to get away from Thérèse in the daytime. He spends his time painting, but soon realizes that every face he paints looks like Camille, so he stops.

Meanwhile, Madame Raquin’s health declines. One evening, she has some sort of “attack” that leaves her paralyzed. The murderers are greatly upset, not because they care about her, but because she’s the only buffer between them. They take to propping her up in the room and shining the light in her face to feel less alone. But soon they forget she’s there and, in the midst of an argument, reveal that they killed Camille. Nothing could hurt Madame Raquin more, so she tries to communicate what she has learned at the next Thursday evening gathering, somehow managing to move her hand to spell out a sentence. But she’s unable to finish, so everyone thinks she’s just saying how good Laurent and Thérèse have been to her.

As time passes, Thérèse and Laurent become increasingly unhinged. They start arguing and fighting every night. Laurent beats Thérèse, who provokes him because fighting like this is the only way they can tire themselves out enough to sleep. Madame Raquin, for her part, decides to die by refusing food, but then realizes that doing so might make the murderers’ lives a little easier, so she decides to hold on, sensing that something bad will happen to Laurent and Thérèse very soon. And she’s right: shortly thereafter, they both make plans to kill each other, but they end up catching each other in the act. As Laurent poisons Thérèse’s drink and Thérèse pulls out a knife to stab Laurent, they turn and lock eyes. Then, after a moment, they embrace each other and sob. Knowing they’ll never be happy, they both drink the poison and collapse on each other.

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Thérèse Raquin

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Thérèse Raquin , novel by Émile Zola , first published serially as Un Mariage d’amour in 1867 and published in book form with the present title in the same year. Believing that an author must simply establish his characters in their particular environment and then observe and record their actions as if conducting an experiment, Zola nonetheless adopted a highly moral , unscientific tone in this grisly novel, the first to put his “analytical method” into practice.

The sensual Thérèse and her lover Laurent murder her weak husband Camille. After marrying, they are haunted by Camille’s ghost, and their passion for each other turns to hatred. They eventually kill themselves. Conservative readers accused Zola of prurience; the novel, however, illustrates the author’s belief that sexual pleasure leads only to brutality and destruction.

Young woman with glasses reading a book, student

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Idee introduction et de conclusion dissertation Thèrese Raquin

Par laurine.reveil   •  2 Avril 2020  •  Dissertation  •  301 Mots (2 Pages)  •  7 585 Vues

pour l'introduction : T-R est un roman de Emile Zola datant du 19e siècle. C'est a ce siècle la qu’apparait le mouvement le mouvement du réalisme : cherchant a représenter le plus fidèlement possible la réalité (1850). S'en suit le naturalisme : prolongation du réalisme mais avec une démarche scientifique derrière plus aiguë, s'appuyant sur une documentation des sciences humaines et sociales. Ce roman est donc un roman naturaliste. Nous y trouvons 3 personnages : Camille, Laurent et Thérèse. Un adultère va être commis et il va entraîner un crime. La question qu'on peut se poser est : peut-on reprocher a Zola de peindre dans T-R ce qu'il y a de plus sordide dans la réalité et de plus bestial chez l'homme ? Cependant nous pouvons aussi nous demander si l'oeuvre en elle-même se limite seulement a cet aspect. Dans un premier temps nous montrerons la sordidité et la bestialité de l'Homme dans ce roman. Puis, dans un second temps nous démontrerons qu'il y a bien plus que cela dans ce roman. (analyse personnelle).

Pour la conclusion : Pour conclure, avec l'analyse distincte de cette oeuvre. Nous pouvons voir qu'elle possède plus sens, libre aux lecteurs de tous les comprendre et les accepter. La partie plus sombre, ou la partie plus subtile, légère mais aussi scientifique. T-R est donc polysénique. Nous pouvons de plus faire un parallele avec l'oeuvre de Barbey D'Aurevilly dans Le Bonheur dans le crime. Cette oeuvre qui parle également d'un crime passionnel et retrouve plus points communs avec T-R. Cependant dedans, les personnages sont beaucoup plus heureux apres le crime, a contrario de Therèse et Laurent qui deviennent fous. On pourrait alors s'interroger sur le fait que la justice serait-elle parfois divine lorsque que la justice simple ne le fait pas ?

COMMENTS

  1. Thérèse Raquin

    Par Nathan Valenti • 20 Mars 2022 • Dissertation • 824 Mots (4 Pages) • 1 971 Vues. Page 1 sur 4. En 1867, Émile Zola,célèbre écrivain français, publie « Thérèse Raquin ». Ce roman conte l'histoire de Thérèse fille adoptée par sa tante et son cousin. Prise de passion pour Laurent, un ami de la famille, le couple sera ...

  2. The question of objectivity in Zola's Thérse Raquin

    Zola's discourse on women in Therese Raquin is the focus in Chapter 5, where it is noted that ... This thesis is the result of study made possible by funds from the Julia Wallace Research Award ... Conclusions Appendix I -Zola's Therese Raquin -A Review of the Critical Literature Notes Bibliography V iv 20 48 69 87 106

  3. Thérèse Raquin Conclusion

    Conclusion. Thérèse Raquin est le quatrième roman de Zola, sa première grande œuvre, la clé qui ouvre la porte qui mène au monde des Rougon-Macquart. Ce roman permet à son auteur de mettre au point sa méthode : observation, souci du détail, prépondérance du milieu et de l'hérédité.

  4. Thérèse Raquin chapitre 1

    Thérèse Raquin chapitre 1. Emile Zola publie d'abord la nouvelle intitulée "un mariage d'amour" dans le Figaro. Elle connaît un vif succès. Un éditeur accepte en décembre 1867 de faire paraître le roman Thérèse Raquin. Son style novateur déstabilise et en janvier 1868, un certain Ferragus se livre à un réquisitoire véhément dans Le Figaro.

  5. Thérèse Raquin

    expand End Matter. Thérèse Raquin is a clinically observed, sinister tale of adultery and murder among the lower orders in nineteenth-century Paris. Zola's dispassionate dissection of the motivations of his characters, mere 'human beasts' who kill in order to satisfy their lust, is much more than an atmospheric Second Empire period-piece.

  6. Dissertation thérèse raquin

    Introduction : Thérèse Raquin est une œuvre d'Émile Zola (1842-1902), auteur naturaliste du XIXème siècle. Elle a été publié en 1867. Ce roman raconte l'histoire de deux amants, Laurent et Thérèse, rongés par la culpabilité d'un meurtre commis sur l'ex mari de Thérèse, Camille. Hantés par l'esprit omniprésent de ce dernier, une ...

  7. Thérèse Raquin Questions de Dissertation

    Thérèse Raquin Questions de Dissertation. 1. Qui est le plus à blâmer pour le meurtre de Camille, Thérèse ou Laurent ? Le cas de Laurent est assez simple, c'est lui qui étrangle Camille, et il ne ressent aucune des angoisses et des doutes que Thérèse éprouve sur les lieux du meurtre. Mais il y a aussi de bons arguments incriminants ...

  8. Emile Zola, Thérèse Raquin : résumé, personnages et analyse

    Résumé chapitre par chapitre de Thérèse Raquin d'Emile Zola. Chapitre 1. Le roman débute par une description minutieuse et dynamique du passage du Pont Neuf à Paris. L'auteur s'attarde sur l'ancienne mercerie dans laquelle vivait Thérèse Raquin avec Camille, son mari et Madame Raquin, sa belle-mère. Chapitre 2.

  9. Thérèse Raquin Study Guide

    Key Facts about Thérèse Raquin. When Published: The novel was published in 1868, though it appeared in a serialized form in the magazine L'Artiste in 1867. Climax: At their wits' end after killing Camille, Laurent and Thérèse separately decide to murder each other in the hopes of leading a more peaceful life.

  10. Thérèse Raquin Guide d'Etude

    Thérèse Raquin, un des premiers romans conséquents de Zola, reste l'un de ses plus connus.Lorsqu'il entreprit d'écrire l'histoire de Thérèse, de ses connaissances, et de sa plongée vers le meurtre et le suicide, Zola n'avait que vingt-sept ans. En 1866, il avait quitté son poste d'attaché commercial aux éditions Hachette afin de se consacrer pleinement à l'écriture ...

  11. Thérèse Raquin

    Thérèse Raquin is a clinically observed, sinister tale of adultery and murder among the lower orders in nineteenth-century Paris. Zola's dispassionate dissection of the motivations of his characters, mere `human beasts' who kill in order to satisfy their lust, is much more than an atmospheric Second Empire period-piece. Many readers were scandalized by an approach to character-drawing which ...

  12. Analyse de Thérèse Raquin d'Emile Zola : le naturalisme

    3 Min. à lire. #Analyse — Emile Zola - Thérèse Raquin. Emile Zola (1840 - 1902) a inauguré un nouveau mouvement qui lui-même a appelé naturalisme. Dans la préface de Thérèse Raquin, il parle de «groupe d'écrivains naturalistes auquel j'ai l'honneur d'appartenir.". On peut parler de bluff, car un tel groupe n'existait ...

  13. Thérèse Raquin Introduction

    Thérèse Raquin raises many questions of morality—the work forces us to ask ourselves what's right and wrong. So while Zola insisted that he only wanted to examine his characters as objectively as possible, the way a scientist studies lab rats or guinea pigs, we think dude had it all wrong. Or at least mostly wrong.

  14. Thérèse Raquin Summary

    Thérèse Raquin is a gruesome fictional implementation of the scientific theories that influenced Zola. Allying himself with "the group of naturalist writers" (his first mention of the term ...

  15. Thérèse Raquin Citations et Analyses

    Thérèse Raquin Citations et Analyse. « Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair ».

  16. Thérèse Raquin by Émile Zola Plot Summary

    Thérèse Raquin Summary. Thérèse has lived with her aunt, Madame Raquin, and cousin, Camille, since she was two years old. Her father took her to Madame Raquin shortly after her mother died. Thérèse thus grew up alongside Camille outside of Paris, where Madame Raquin owned a haberdashery. Because Camille was always sick, Madame Raquin ...

  17. Thérèse Raquin Critical Essays

    Thérèse Raquin is the earliest of Zola's novels to have maintained a position of merit in his canon. He was at some pains subsequently to fit it into the naturalistic scheme that he developed ...

  18. Thérèse Raquin

    Thérèse Raquin, novel by Émile Zola, first published serially as Un Mariage d'amour in 1867 and published in book form with the present title in the same year. Believing that an author must simply establish his characters in their particular environment and then observe and record their actions as.

  19. PDF naturalisme th--r--se raquin

    Dans la préface qu'il a écrite de Thérèse Raquin, Zola manifeste sa volonté « d'étudier des tempéraments et non des caractères ». Zola se demande ce qui se passe quand une nature nerveuse, contrainte de partager l'existence d'un être mou, se trouve soudain au contact d'un tempérament sanguin. L'histoire de Thérèse ...

  20. PDF Etude du dénouement de Thérèse Raquin

    Etude du dénouement de Thérèse Raquin Problématique : Comment Zola confère-t-il à ce dénouement une dimension tragique ? I.Un dénouement théâtral 1. Une scène rapide • rythme rapide • adverbe : « brusquement » • « Thérèse prit le verre, le vida à moitié et le tendit à Laurent qui l'acheva d'un trait. »4 verbes d'actions au passé simple + simplicité de la ...

  21. Introduction Thérèse Raquin et conclusion Indiana

    Lisez ce Littérature Commentaire de texte et plus de 299 000 autres dissertation. Introduction Thérèse Raquin et conclusion Indiana. En 1867, lors de la publication de "Thérèse Raquin", Emile Zola s'accomplit en tant qu'écrivain grâce à ce grand roman...

  22. Idee introduction et de conclusion dissertation Thèrese Raquin

    Dissertation : Idee introduction et de conclusion dissertation Thèrese Raquin. Recherche parmi 299 000+ dissertations. pour l'introduction : T-R est un roman de Emile Zola datant du 19e siècle. C'est a ce siècle la qu'apparait le mouvement le mouvement du réalisme : cherchant a représenter le plus fidèlement possible la réalité (1850).

  23. PDF Exemple d'une séquence sur Thérèse Raquin Classe de 2nde 2ème séquence

    Document n°3 Classe de 2nde U Séquence II « L'Affaire Thérèse Raquin » Questions que les élèves aimeraient poser à un lecteur du roman Thérèse Raquin d'Emile Zola Ces questions serviront de base à notre étude de l'oeuvre ; elles pourront être utilisées dans l'écrit final (l'interview du réalisateur).